Paradise

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Les renseignements indiqués ci dessous se basent sur ceux que nous avons glanés dans le livre de base et les supplément les agences, la bande des quatres.

Pour plus de clarté les points de repères géographiques sont ceux de notre réalité.


Paradise est la titanopole du loisir et de l'entertainment. Elle s'étend le long de la côte ouest américaine, de Vancouver à Mexico en passant par San Francisco, San Diego et surtout Los Angeles. Son front est s'étend jusqu'à Vegas et Salt Lake city. Elle constitue un tampon économique, politique et culturel entre les deux autres titanopoles nord américaines : les UAA du nord et les CAA du sud. Pour nombre d'administrés elle constitue un rêve, un mystère et un mythe.

Avec ses collines, sa verdure et ses immenses zones pavillonnaires, elle fait moins peur que les autres titanopoles. Cette Mecque de la libération des mœurs est célèbre pour ses plages interminables, son soleil, ses studios de cinéma à perte de vue, ses stars du cinématographe que l'on croise à tous les coins de rue (en théorie), ses salles de projection aux écrans démesurés, ses kinodreams et ses hôtels.

Chaque année, des millions de bons administrés en provenance d'autres titanopoles à travers le globe défilent dans ce lieu de rêve pour y dépenser leurs TUS lors de vacances pas toujours bien méritées. Un bon nombre d'égarés peuplent aussi les lieux, essayant tant bien que mal de créer des réseaux de diffusion d'œuvres cinématographiques parallèles ou de vivre d'un quelconque art. Ces non-administrés sont d'ailleurs sévèrement réprimés à cause de la vision déformée qu'ils livrent de l'industrie du cinématographe et de Paradise. On trouve aussi, des Résistants exfiltrés des titanopoles voisines (UAA et CAA) ainsi qu'un nombre conséquent de membres de la bande des quatre.

Découpage géographique

À l'instar de la très célèbre Europole, Paradise est divisée en secteurs. Ces derniers sont au nombre de six : Angel City, Star City, Eden City, Blue City, Orange City et Studio City. Elles s'agencent selon le découpage suivant.

Eden City recouvre les zones de Ludis-Vegas et Ludis-SaltLake à l'ouest et rencontre Angel City et Studio City à l'est. Ludis-Vegas est la zone dédiée aux jeux de hasards, casinos et salles de spectacle à grand public. Les casinos y sont immenses, complètement noyautés par la mafia et leur architecture, inspirée de l'hyper-géométrie et de l'esthétique Étrangère, consacre le contact avec les Étrangers. L'un des casinos les plus réputés est une reproduction des trois bases europolitaines : la base Bahaus, la base Gaudi et la base Eiffel. Ludis-SaltLake est un domaine de ski géant où la neige est maintenue artificiellement toute l'année à l'aide d'immenses machines qui ont été installées dans des salles creusées dans les Rocheuses.

Un immense bras d'asphalte et d'acier relie Ludis-Vegas à la côte ouest de la titanopole et ses plages. La Sunset Autobahn coupe le site de notre Los-Angeles en deux et se termine au centre de cette zone en un immense échangeur-parking à quelque kilomètres de la zone des plages. Au sud s'étend Angel City et au nord Studio City. Angel City grignote un peu d'espace au nord en absorbant le front de plages ouest.

Angel City séduit les visiteurs grâce aux plages immenses et étincelantes qui s'étendent jusqu'à La Paz et une partie du golfe du Mexique.

Studio City est une zone un poil plus administrative que ses consœurs car c'est là que se trouvent les immenses studios de cinéma ainsi que les principaux bureaux de l'agence du cinématographe. Cette agence est d'ailleurs étrangement entremêlée avec la MGM, l'agence centrale de Paradise, dont les locaux sont aussi dans Studio City. Il en résulte que gestion administrative et cinématographe ne sont jamais très éloignés l'un de l'autre. La MGM et l'agence du cinématographe partageant les même locaux, il arrive que des secrétaires doivent faire de la figuration à l'improviste ou que l'agent administratif qui s'occupe de votre dossier soit un aspirant acteur qui n'hésitera pas à vous faire un numéro de charme ou à vous faire pleurer si cela peut vous faire partir plus vite. Des tours organisés sont proposés aux touristes pour leur faire découvrir les lieux. L'administration centrale cherche à minimiser le nombre d'étrangers flânant de studio en studio, dérangeant par la même occasion les administrés dans leur travail.

Orange City se situe au sud d'Angel City et s'étend jusqu'au site de Mexico.

Star City se situe au niveau des sites de Vancouver et Seattle. C'est un lieu de résidence privilégié pour les stars et personnes importantes en tous genres souhaitant s'éloigner de la zone touristique. C'est par conséquent un endroit où l'on peut trouver beaucoup d'envoyés des autres titanopoles venus en mission diplomatique.

Blue City est située entre Star City et Studio City, un peu plus au centre de la titanopole.

Les agences de Paradise

De manière générale les agences de Paradise sont

  • Peu répressives, car c'est mauvais pour les affaires.
  • Peu paternaliste, ici vous êtes sur la terre de tous les possibles, il suffit de se tenir à carreau et tout ira bien.
  • Peu homogènes, la culture d'agence n'y est pas développée, cependant la MGM et son habitude de tout transformer en cinoche a déteint sur toutes les agences de Paradise. Ici plus qu'ailleurs il faut avoir l'air d'une star du cinématographe.
  • Assez déliquescentes, dans le sens où le système ne pèse sur les administrés que lorsque l'image de rêve de Paradise est entachée. Sinon, chacun pour soi.
  • Peu racistes, seuls les personnes typées asiatiques font face à de réels problèmes de xénophobie.

Agences notables

Agence centrale : MGM

Metro-Goldwyn-Mayer, située à Hollywoodbloc dans Studio City.

Uniforme
Costume trois pièces en flanelle de qualité supérieure de couleur bleue, grise ou noire. Pour les agents de sexe féminin, le port du tailleur et d'escarpins de marque mettant en valeur le galbe de la jambe est de rigueur.

Agence de la paix : Ultra Pax Service

  • Unités de maintien de la paix intérieure : Metroservices.
  • Unités d'opération : World's Finest.
Uniforme
Blanc avec une bande bleue sur la couture du pantalon, taillé comme un costume d'acteur du cinématographe (qualité supérieure). Bottes en cuir remontant jusqu'au genoux. En civil les agents portent de long imperméables de cuir noirs, spécialement taillés sur mesure.
Directrice
Enrika Mendoza se contente de donner aux administrés l'impression d'être protégés par le biais d'opérations spectaculaires diffusées à la télévision ou lors des actualités d'avant long métrage. En réalité elle est au service des mafias.

Agence du cinématographe

Cette agence est particulièrement importante car elle est créatrice de nombreux mythes à travers le monde. Si Paradise est l'une des destinations les plus prisée pour passer ses vacances ou organiser un séminaire, c'est majoritairement grâce à l'aura dégagée par les longs métrages diffusés de par le monde contacté. Il s'agit par conséquent d'une affaire avec laquelle on ne rigole pas. C'est d'ailleurs pour cela que les acteurs et les films sont calibrés pour plaire au public tout en respectant les contraintes du règlement.

Comme indiqué plus haut, de part leur rapprochement géographique et historique (la MGM est issue de l'agence du cinématographe) une certaine confusion règne entre l'agence du cinématographe et l'agence centrale, et lorsque l'on en visite les locaux administratif on ne sait jamais avec certitude à quel type d'agent on s'adresse.

La bande des quatre et Paradise

Paradise est l'une des titanopoles les plus corrompues qui soit. Par conséquent, la présence des quatre mafias y est manifeste, avec une domination importante de la Cosa Nostra. Mais la situation est instable…

Cosa Nostra

Les trois principales familles disposent d'une implantation importante. La 'Ndrangheta se sert de Paradise comme d'une plaque tournante pour ses trafics vers les UAA et CAA. Elle y dispose de plusieurs zones portuaires sous son contrôle ainsi que d'un aérodrome privé. La Camorra est tellement bien implantée dans les agences qu'au moins un agent sur trois travaille, directement ou indirectement, totalement ou partiellement, pour les intérêts de cette famille. Le padrino de la Camorra, Raoul Volfoni, s'entend très bien avec Michael Scarpullazzi et ils gèrent ensemble une grande partie du marché du jeu. Les Scarpullazzi sont eux aussi en position de force.

Officiellement, c'est Don Vito Scarpullazzi qui est le padrino des trois titanopoles américaines. Toutefois, il a confié la gestion de Paradise à ses deux fils, Michael et Santino « Sonny ». Bien que ces derniers n'aient officiellement aucun titre au sein de la famille, tout le monde sait bien qu'ils parlent au nom de Don Vito et personne n'oserait remettre leur autorité en doute. Les deux frères sont complémentaires : là où Michael est posé et calculateur, Sonny est un sanguin aux colères légendaires. Il est par conséquent assez aisé de savoir si les Scarpullazzi veulent réellement négocier avec une autre famille. Si Michael est là, un accord est toujours possible. Si c'est Sonny qui est envoyé, alors la guerre est probablement inéluctable. Les Scarpullazzi gèrent à Paradise un empire du jeu, du racket et de la prostitution. À Paradise, « all is entertainment », et les mafias n'échappent pas à la règle. La visite de clubs mafieux fait presque officiellement partie du circuit touristique de l'agent moyen en goguette à Paradise. Dans les années 40, les Scarpullazzi ont réussi un très gros coup en prenant le contrôle du syndicat du cinéma des mains du Syndicat, et depuis leur position dominante est à la fois crainte et enviée.

À Angel City, le caïd se nomme Mickey Cohen. Ce mafieux est le seul caïd de la famille Scarpullazzi qui ne soit pas de sang italien. Pire que tout aux yeux du mafioso moyen : c'est un « youde », un juif. Au début du règne de Mickey C., certains capi ont très mal accepté le fait de devoir prendre leurs ordres d'un non italien. L'un d'entre eux, se croyant protégé de par son statut de Scarpullazzi de sang, a même publiquement insulté Mickey C. lors d'une réunion entre capi d'Angel City. Mickey Cohen n'a pas répondu à l'avalanche d'injures racistes et s'est simplement retiré de la réunion. Deux jours plus tard, c'est Sonny en personne qui débarqua à Paradise pour démolir à coups de batte de base-ball le capo indélicat. Ce dernier, tout sicilien qu'il soit, fait désormais partie intégrante du béton des fondations du nouveau siège de l'agence des Produits de la Terre de Paradise. Depuis, plus personne n'a jamais manqué de respect à Mickey Cohen, et ce même lorsque Mickey Cohen Junior, son infâme cabot, vient leur renifler l'entrejambe. Tout le monde sait qu'il est protégé par la famille Corleone. Il a même été invité au mariage de la fille de Don Vito dans sa villa du lac Tahoe (à la condition qu'il n'emmène pas son chien).

La raison pour cela est que Mickey Cohen est un gestionnaire plus qu'avisé des intérêts de la famille. De plus, c'est lui qui a organisé la reprise en main du Syndicat des Agents des Franchises du Cinéma (SAFC) alors qu'il était simple dirigeant du syndicat des camionneurs d'Angel City. En utilisant les services d'un agent Central de Paradise persuadé de lutter contre le crime et la corruption, l'agent McCarthy, il a réussi à faire arrêter l'essentiel des membres du SAFC qui étaient membres du Syndicat (la mafia). Depuis, le milieu du syndicat est proprement noyauté par les Scarpullazzi et la Camorra.

Mickey C. est un personnage truculent. Il est persuadé de s'être trompé de vocation et aurait voulu être comique. Il passe donc son temps à raconter des blagues à ses interlocuteurs. Il est peu conseillé que de lui faire remarquer que s'il n'a pas réussi comme humoriste, c'est peut-être parce que ses blagues ne sont pas drôles : il risquerait de très mal le prendre. Depuis l'incident lors de la réunion des capi, il ne se sépare plus de son garde du corps personnel, Johnny Stompanato, le beau gosse officiel de la Cosa Nostra. Et pour cause : le beau Johnny S. a dans son lit ni plus ni moins que Lana Turner, la blonde qui monte au cinéma !

Hiérarchie de la Cosa Nostra

Padrino Regione
Paolo Scarpulazzi Corleonese : grand parrain tout en haut de l'échelle.
Padrino locale (titanopoles du continent nord américain)
Don Vito Corleonese : Don Vito et ses fils existent publiquement comme hommes d'affaires au sein d'une agence fantoche : la Culture des Produits de la Terre [1]. Il a survécu à trois tentatives d'assassinat en 1952.
Cupola locale
Il s'agit d'une sorte de grand conseil d'administration d'une titanopole. Elle est présidée par le padrino locale (dépend de la titanopole) et composée des caïds de toutes les zones de la titanopole (6 membres pour Paradise + 3 Corleonese, bien souvent uniquement l'un deux est présent).
Caïds
Il y a un caïd par zone de titanpole. Il a sous sa responsabilité tout ce qu'il se passe dans sa zone (il y en a donc 6 pour Paradise). Comme indiqué plus haut le caïd d'Angel City est Mickey C.
Cosche ou capi
Chaque zone de titanopole est ensuite subdivisée en secteurs plus ou moins de la taille d'un bloc. Ce secteur est sous l'autorité d'un capo.
Gangs
Ultime division de la mafia. Ils peuvent agir pour leur propre compte ou être au service d'un capo ou d'un caïd.

Le Syndicat

Le Syndicat de Paradise a connu des jours meilleurs. Alors qu'il dominait la région, notamment grâce à son influence dans les milieux du cinéma, désormais c'est la Cosa Nostra qui a pris sa place. Le Syndicat n'a désormais plus d'influence que dans le milieu ouvrier, ce milieu que la façade glamour de Paradise tend à occulter le plus possible. Néanmoins, de nombreux membres du Syndicat ruminent leur vengeance contre les ritals. Pour l'instant, le Syndicat la joue profil bas, mais il est évident que ça ne va pas durer.

Les Triades

Les Triades sont le deuxième grand joueur à Paradise. Elles dominent une grande partie du marché de la drogue et concurrencent fortement la Cosa Nostra sur le terrain de la prostitution et du racket dans certains secteurs. La concurrence en question se règle à coup de fusillades dans les rues et de coups de couteau dans les ruelles sombres. On ne rigole pas. Toute la titanopole n'est pas en guerre, mais partout où les Triades cherchent à prendre le pouvoir, la guerre est sans merci.

Le Possé

Le Possé est assez discret à Paradise, mais il est puissant. Il a la haute main sur une bonne partie des chargements d'opiacés qui arrivent à Paradise, mais il ne s'occupe pas de sa distribution, laissant ce travail ennuyeux aux Triades ou à la Cosa Nostra. Paradoxalement, c'est probablement cette mafia qui a le plus d'influence dans les milieux aisés et intellectuels, car sa « philosophie » et sa mystique séduisent beaucoup. Rien n'est plus à la mode, chez certaines stars de Studio City, que d'avoir son gourou personnel. Et c'est encore mieux s'il est noir et semble avoir des pouvoirs mystérieux !

Quelques blocs

Alt-Angel 52, RES-ANGEL 126, Indus-Angel 2046 et la zone non-administrée du strip sont des lieux qui apparaîssent dans le scénario It don't mean a thing if you ain't got that swing.

Alt-Angel 52

Cette zone est principalement constituée d'un long boulevard qui, s'il n'y avait pas cet immense collecteur, pourrait être la continuation de la sunset autobahn. Les rues attenantes à ce boulevard sont aussi contenues dans la zone. À l'une des ses extrémités, Alt-Angel 52 est donc l'une des sorties du grand échangeur d'Alt-Angel et l'autre débouche sur une étendue de plages. Si la rue est volontiers empruntée de jour, la sortie est fermée la nuit par l'administration car le bloc est aux mains de la Cosa Nostra. Le but est donc d'éviter de se retrouver avec des cars de touristes en panne alors que la zone est en pleine activité. L'activité en question se situe sur la partie centrale du boulevard, à mi-chemin entre le peu séduisant échangeur et les plages avec leurs établissements officiels aseptisés.

De jour, la rue ressemble à une zone de bâtiments administratifs sans saveur tandis qu'à la tombée de la nuit, les clubs sortent leurs enseignes depuis les fenêtres des étages supérieurs à l'aide de systèmes de cales et poulies. La rue s'illumine alors de rose, violet, bleu ou vert clignotants. Les clients sont filtrés à l'entrée de chaque club par des gros bras de la Cosa Nostra. Il est à noter que ceci est obligatoire pour tous les clubs et que le salaire des gros bras doit être versé directement au capo du bloc (cf. infra). Le lieu attire aussi tout un tas d'activités annexes comme des compagnies de taxis, des prostituées et de petites salles de jeux d'argent (pour initiés). Le tout est bien sûr placé sous l'autorité du capo des lieux, un homme dénommé Angelo Scarpulazzi. Les clubs de ce boulevard sont absolument non-réglementaires, cependant les touristes peuvent facilement en entendre parler par le biais d'agents employés dans des hôtels ou d'autre clubs, officiels ceux-ci, et payés par la Cosa Nostra. Tous les services se payent bien sûr en eagles, qu'il est possible de se procurer à un taux de change défiant toute concurrence. Cependant lesdits services sont très chers. De manière générale, le client repart satisfait car il en a eût pour son argent. En effet, la principale attraction des clubs étant l'accès à tout un panel de boissons alcoolisés non réglementaires et produites autrement que dans les usines des agences (de qualité un peu plus élevée donc) et la possibilité d'écouter de la musique jazz directement issue des bas fonds de la titanopole. La musique jazz est, bien sûr, elle aussi interdite par le système [3]. Ce bloc est aussi surnommé « le strip ».

Quelque clubs de renom :

Res-Angel 126

Ce bloc résidentiel n'appartient au système qu'en façade. Le capo de ce quartier est Salvatore Bonnano ; ce dernier n'étant pas une flèche, il est en réalité tenu par Ambrogina Bonnano, sa sœur. Ambrogina est unie administrativement de la manière la plus réglementaire possible à John T. Nash, un haut agent de l'agence de l'urbanisme. Pour ses apparition publique, Ambrogina porte son nom d'administrée, Scarlet Dixon. Le bloc a été arrangé en un quartier résidentiel anci-italien. Une partie de ses habitants travaille de manière directe ou non pour la Cosa Nostra, d'autres travaillent pour le quartier lui même (épiceries, coiffeurs…), et d'autres encore travaillent pour le système et assurent l'écran de papier du quartier. Même si la zone est grande, les habitants se connaissent bien entre eux. En particulier, tous parlent anci-italien, les étrangers au quartier sont donc le plus souvent très vite repérés.

Géographiquement, le quartier est situé non loin du strip. Les hommes et femmes travaillant pour Angelo Scarpulazzi n'ont pas besoin de faire des heures de métro pour se rendre sur leur lieu de travail. Ce qui présente aussi l'avantage qu'en cas de besoin de renfort, des gros bras supplémentaires peuvent arriver sur place en moins d'une heure.

Indus-Angel 2046

Il s'agit de l'ancienne zone possédée par la reine rouge [2]. Elle est situé un peu plus au cœur d'Angel City, elle est à environ 1h30 du strip par métro à réaction. Il est possible de la rallier en deux heures depuis le strip. Après la purge qui y a été effectuée, elle a été réquisitionnée d'autorité par l'agence de l'urbanisme qui l'a réhabilitée en usines.

La zone non-administrée du strip

Il s'agit de la zone où s'est repliée la majorité de ceux qui n'ont pas été pris lors de la rafle sur la zone précédente. Cette zone est assez proche d'indus-Angel 2046 et se situe à environ 2h00 du strip en métro à réaction. Il s'agit d'une ancienne zone résidentielle qui a ensuite été abandonnée. La plupart des bâtiments encore habitables (dans le meilleurs des cas, un taudis) ont été d'autorité réclamés par la Cosa Nostra. Benito Scarpulazzi est le capo de ce bloc, son rôle est de faire cracher le pauvres gens qui vivent ici. Le bloc est habité par des non-italiens employés et utilisés par la Cosa-Nostra (c'est par exemple le cas des musiciens du Tik Tok Band), des gens cherchant à se cacher et des égarés. La plupart des égarés vivent dans des locaux en ruines non réclamés par la mafia. Cependant depuis qu'ils ont commencé à s'organiser, Benito songe à leur faire payer un petit quelque chose. Le bloc est assez dynamique du point de vue de la production artistique non officielle (tout n'étant pas de qualité) et de la production de tracts dénonçant le système (tracts qui envahissent ensuite les boîtes aux lettres des bon administrés). Il n'y a pas de Résistants dans ce bloc.


Notes

  1. Cosa Nostra Pg. 15
  2. 2,0 et 2,1 Cf. l'intrigue du scénario It don't mean a thing if you ain't got that swing.
  3. Pour plus de détails, se référer à Une histoire rétrofuturiste du jazz.