Angelo Scarpulazzi (Paradise)

Il s'agit de l'un des PnJ du scénario It don't mean a thing if you ain't got that swing

Angelo est un Scarpulazzi pur sang en provenance directe de la régione, il a d'ailleurs pu embrasser la main du parrain avant son départ, en 1940. Comme le sang de la famille coule dans ses veines, à terme il devrait prendre de l'importance et devenir caïd d'Angel city à la place de Mickey Cohen et de son énervant cabot. Pour dire vrai, Angelo ne peut pas vraiment piffer le fait qu'un non Scarpulazzi soit le caïd de son morceau de Paradise. Il a fait contre mauvaise fortune bon visage car il respecte le travail fourni par Cohen et sa façon de se faire entendre.

Dans le fond sans être un génie, Angelo est loin d'être bête il a pour lui une sorte d'intelligence intuitive qui l'a beaucoup servi. Il gère son bloc avec beaucoup de savoir faire. Les patrons des grands clubs ont confiance en lui et en sa capacité à gérer les affaires. Ils lui payent toujours rubis sur l'ongle une part de leurs bénéfices et tout s'est toujours bien passé. Angelo est énormément desservi par son caractère violent et son impulsivité. Il aime avoir recours à la douleur (des autres) pour les forcer à le respecter et peut agir de manière opposée à ses intérêts sous le coup de la colère (par exemple nous ne conseillons pas à Christopher de défendre la reine rouge par des phrases du genre « alors, il faudra me passer sur le corps ! »).

Angelo n'est pas marié. Comme il est originaire de la région il ne compte le faire qu'avec une femme originaire de là bas, les autres ne l'intéresse que comme animal de compagnie. A ce titre il aime avoir des maîtresses belles ou connues dans le milieu. La seule chose qui l'intéresse est l'image de lui qu'elles renvoient. Il reste violent même en leur compagnie et lorsqu'il les frappe il fait en sorte que cela ne se voit pas (il apprécie particulièrement les brûlures de cigarette). Comme tout membre de la Cosa Nostra et Scarpulazzi qui se respecte, il s'habille toujours avec classe et goût.

Angelo se balade toujours avec au moins deux gardes du corps. Il est toujours armé et sait se servir de son pistolet. Attaqué alors qu'il est avec une de ses conquêtes il la mettra volontiers entre ses assaillants et lui.

Indiscrétions

Les informations de se paragraphe réfèrent aux évênements du scénario It don't mean a thing if you ain't got that swing.

Voici le point de vue officiel et sans sous entendus de certains événements de l'histoire. Les joueurs pourraient être amenés à les découvrir:

• Oui, il s'agit bien du même Angelo qui a dissout le Betty's quartet par la force en butant un de se principaux membres et en brisant la mâchoire et les

dents de Stan Laarkman

• Le précédent propriétaire du Tik Tok club est mort d'un vrai accident de voiture. Angelo n'a rien à voir là dedans.
• Les musiciens repérés par Betty et ayant refusés les premières offres d'Angelo sont effectivement des musiciens de l'ancienne cour de la reine rouge. C'est lui qui a balancé l'administrée ainsi que tous ses protégés à l'agence de la paix. Il s'est arrangé pour qu'elle soit mutée le plus vite possible à la réhabilitation individuelle, il ne sait pas qu'elle a été délivrée par un heureux hasard lors du transfert. Un de ses objectifs principaux était de récupérer Christopher To, le leader de l'orchestre et dans une moindre mesure des musiciens de talent. Il n'a engagé aucun des musiciens qu'il avait approché par des offres régulières d'engagements et s'est débarrassés d'eux suite à la purge pour qu'ils ne mouftent pas. Comme les délires paranos de Christopher l'inquiétaient il l'a fait engagé comme coiffeur, un endroit où il ne se trouve », ce qui lui permet aussi de savoir facilement où il est en interrogeant les autres clients.

• Angelo ne supportait pas Barzini et ce depuis longtemps. Il était au courant du trafic des films pornographiques. Il a toujours pensé que voir un bon film dans une salle confortable, un whisky à la main serait mieux que le service minable proposé par Barzini. Après tout Angelo est un homme du show bizz. Il a bien laissé comme consigne à ses hommes, avant l'attaque de parler le moins possible et de laisser les agents du RoHudCa parler à leur place. Il sait qu'il risque gros à s'attaquer à un autre capo de la Cosa Nostra, que c'est tabou. Mais il pense que le jeu en vaut la chandelle, qu'il brouillera assez les pistes pour que l'on ne remonte pas jusqu'à lui. Ce n'est d'ailleurs pas de ce côté que viendra le danger et fort probablement la mort.