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Histoire

Quand le Contact a lieu, en mars 1860, l'Empire de Russie accompagne les autres nations dans l'événement et participe au Premier sommet de Valladolid. Le tsar Alexandre II saisit la portée de l'événement, et encourage la mise en place de mesures particulières, qu'il applique dans son pays (émancipation des serfs en 1863, réforme de l'administration en 1864, réforme de l'armée en 1874).

Alexandre II est assassiné le 13 mars 1881 par un groupuscule anarchiste. En représailles, son fils, Alexandre III, crée la première police politique de l'histoire : l'Okhrana. Le nouvel Empereur poursuit la politique Etrangère de son père, mais s'oppose férocement, soutenu par le Royaume-Uni et l'Empire Austro-Hongrois, aux participants de l'abolition des Etats-Nations. Il affiche sa volonté en poursuivant l'expansion de l'Empire Russe en Asie et sur les restes de l'Empire Ottoman. Cependant, l'exil forcé en Inde de la reine Victoria en 1890 marque le premier l'échec des nationalistes.

En 1894, Nicolas II succède à Alexandre III. Il poursuit la politique de ses aïeux, et tente de décrédibiliser l'idée d'une Europe fédérale en publiant en 1903 « Les Protocoles des Sages de Sion », un faux manifeste rédigé par l'Okhrana et dénonçant un complot juif tentant de profiter du Contact pour prendre possession du monde. Le document remporte un certain succès, et contribue à la création de groupuscules nationalistes extrémiste.

Mais 2 ans plus tard, Nicolas II doit faire face à deux cuisants échecs : sa politique expansionniste en Asie est stoppée par le Japon, et la première agence, l'Agence Mondiale des Etrangers, est crée sans son concours. La Russie, jusqu'ici acteur imposant de la politique post-Contact, est exclue de la Révolution Industrielle Etrangère. Des manifestations ouvrières ébranlent le pays, durement réprimées par l'armée. Toutefois, le tsar entreprend des réformes, et nomme l'énergique et visionnaire Piotr Stolypine premier ministre. Celui entreprend de rattraper le train du progrès et réorganise le gouvernement en Agence, avec l'introduction d'un département de consultation du peuple : la Douma.

A la même époque arrive à la cour un moine mystique répondant au nom de Raspoutine. Il parvient à prodiguer des soins au jeune prince Alexis, atteint d'une étrange maladie rendant son sang épais comme du goudron, s'attirant la protection de la tsarine Alexandra. Sale, débraillé, et certainement fou, il prend quand même de plus en plus d'ascendance sur le couple impérial, et s'oppose à Stolypine, qu'il accuse de trahir l'Humanité.

L'histoire de l'Empire Russe va connaître un tournant avec, en 1910, l'invasion de la Pologne par l'armée d'Europe Fédérale. Stolypine convainc le tsar de négocier avec les gouvernements européens avant d'être contraint à l'exil au même titre que la famille royale britannique. C'est la dernière réforme que propose le premier ministre : Raspoutine le fait assassiner, avec la famille impériale, avant de s'autoproclamer Patriarche de la Nouvelle Russie. Le moine dément refuse toute compromission avec le reste du monde, ferme les frontières, et diabolise lors de discours religieux enflammés le modèle Etranger. Des observateurs parlent de foules rendues hystériques par les prêches, de destruction massive d'objets issus de l'ultratechnologie, et de lynchage public d'éminents scientifiques.

Cette provocation, inacceptable pour les titanopoles naissantes, fut pourtant tolérée : la même année, de multiples et mystérieuses disparitions de trains provoquent une grogne des ouvriers européens. Très vite, les Grandes Grèves paralysent le vieux continent, laissant Novaya Rodina, pourtant si proche, à l'abri de l'armée fédérale.

Raspoutine meurt le 29 décembre 1916, assassiné au cours d'une réception mondaine par Dimitri Pavlovitch, cousin du feu tsar. Faute d'héritier direct, la Douma, dont l'influence n'a fait qu'augmenter depuis sa création (et ce malgré la dissolution de l'agence gouvernementale de Stolypine) vote le retour de l'Empereur. Georgui Mikhaïlovitch, neveu de Nicolas II, devient, à 6 ans, le tsar de la Nouvelle Russie. Du fait de son jeune âge, un tuteur est désigné jusqu'à sa majorité ; un conseiller politique à la mine discrète, ancien de l'Okhrana, partisan des idées Xénophobes de Raspoutine : Joseph Staline. Ce dernier se révèle plus malin qu'il en a l'air et parvient par d'habiles stratagèmes à se faire désigner Patriarche à vie.

Suite à l'arrêt des Grandes Grèves, en 1920, Staline encourage un rapprochement Indo-Russe, jouant sur les liens familiaux liant le tsar à la famille royale britannique : George V, roi des Indes, n'est autre que l'oncle du jeune Georgui. C'est le début d'une alliance fructueuse qui débouchera, en 1932, sur le lancement d'une première fusée orbitale…. avec 22 ans de retard sur le premier prototype issu de l'ultratechnologie. Ce retard technologique considérable, couplé avec la création de la titanopole chinoise en 1937 et de la fin des Grands Procès Intertitanopolitains en 1938, placent de nouveau Novaya Rodina au bord du gouffre. Le Patriarche Staline charge ses ingénieurs de développer une technologie capable de contrebalancer celle des Etrangers. C'est dans ses conditions que Kalachnikov crée, en 1941, le concept modulaire qui sera à l'origine, quelques années plus tard, de l'arme d'infanterie la plus puissante au monde.