Leeroy Beaumont

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Historique

Leeroy a toujours vécu dans la marge et plus particulièrement dans la communauté jazz d'Alt-chicago. C'est là bas qu'il fît ses premières armes et ses premiers concerts. C'est là bas qu'il rencontra Johnny Carter encore adolescent.

Mince et très grand, Carter était un virtuose du saxophone. D'un caractère très instable il essayait toujours de se libérer de ce qu'il appelait « l'infini canevas du jazz classique » pour en tirer quelque chose de nouveau. Il avait déjà tenté d'exposer ce style au sein d'une formation dont Leeroy faisait partie lors du traditionnel solo de saxophone qu'il devait jouer. Carter avait essayé des phrasés de son invention: le public ne l'avais pas suivit et surtout le groupe ne l'avait pas suivit. Absorbé, fier et sûr de son talent il ne faisait pas attention à ce qui se passait autour de lui. Le batteur de la formation mis fin à ses délires en jetant l'une de ses cymbale à ses pieds. Leeroy l'aida à s'éclipser avant qu'on ne vienne leur demander de comptes (ce genre de clubs sont tenus par la Cosa nostra qui n'aime pas trop quand fin du spectacle rime avec manque à gagner). Tous deux se lancèrent dans l'exploration du style musical de Johnny Carter. Leurs ateliers nocturnes se peuplèrent peu à peu d'une poignée d'amateurs qui chaque nuit prenaient le risque de se faire repérer par les mafiosi qui tenaient les quartiers.

Cependant à la fin des années trente, les gouvernements nationaux abdiquèrent face aux agences et cédèrent leur place au système et à ses agences centrales. Suivit une grande purge des quartiers non-administrés. Les titanopoles devenaient un lieu où il faisait de moins en moins bon marcher en dehors des sentiers battus. Face à cette situation, les mafiosi dé localisèrent une bonne partie de leurs activités de spectacle pour s'installer dans un endroit plus propice à ce genre de chose: Paradise, la titanopole des possibles. Leeroy pris part à la grande migration des jazzmen. Il fût séparé de ses amis considérés comme ne valant pas le prix de leur transfert. En effet, les Tattaglia qui avaient prit les rênes de l'opération sélectionnaient avec grand soin ceux qui seraient envoyés vers Paradise. Sur place, les musiciens furent séparés et envoyés aux quatre coins de la titanopole. Leeroy fût envoyé à Angel City ainsi qu'une cinquantaine d'autres pour se produire dans les clubs clandestins d'alt-angel 52, autrement appelé « le strip ». Johnny Carter fût envoyé dans le secteur de Blue City, dans le nord.

Leeroy fut logé dans un sorte d'immense foyer, un bâtiment vaguement réhabilité par la Cosa Nostra pour y loger ses 'employés'. Pendant la première moitié des années quarante Leeroy vécu au rythme imposé par la Cosa Nostra. Jeu dans les boîtes d'alt-angel 52 et enregistrement dans des conditions minables le tout pour un salaire inexistant. Beaucoup plongeaient dans la drogue, lui résista. A cette époque, dans l'un des quartiers voisins, existait une communauté d'égarés logeant dans des bâtiments que l'on disait appartenir à un agent qui se voulait mécène d'un art non corrompu par le système et son absurde dogme des étrangers. Leeroy quitta le strip et son logement minable pour s'installer dans cette communauté. Une fois là il mis sur pied un atelier jazz pour travailler le style que Carter et lui avaient initié aux UAA. Durant cette période, il fît la connaissance tout d'abord de Christopher To un pianiste de génie qui malgré la blancheur de sa peau avait le swing dans le sang. Puis de Stan Laarkman, un trompettiste venu se reconstruire au sein de la communauté après avoir eût la mâchoire et plusieurs dents brisées par le capo du strip, un certain Angelo Scarpulazzi (Leeroy ne l'avais jamais rencontré). Leeroy, Stan et Moose « the mooche », un ami batteur de ce dernier mirent sur pied un trio pour expérimenter toutes sortes de choses au sein de l'atelier. Ils prirent aussi l'habitude de jouer avec Christopher. A partir de cette époque, Leeroy commença a nouer contact avec des agents de la MGM rencontrés au hasard des concerts avec dans l'idée de parvenir à graver des disques de leur nouveau style pour qu'il ne se perde pas, pour témoigner.

Plusieurs événements donnèrent une nouvelle orientation à leurs vies: tout d'abord, Johnny Carter refit surface dans la vie de Leeroy Beaumont. Il débarqua un beau jour vers la fin des années quarante. Il venait de fuir Blue City où l'un de ses amis, Billy Eckstine avait essayé de présenter son nouveau style de jazz au public. Le dit public ayant « pas trop mal réagit » selon les critères de Carter mais très mal selon ceux du capo local: Tito Scarpulazzi, ce dernier avait envoyé ses hommes tabasser le compositeur. Carter avait vu toute la scène: Ecksine avait été battu à mort et le bruit des battes résonnait encore et toujours dans la tête de Carter. Ce dernier est depuis resté prisonnier de sa musique, de son « be-bop », comme il l'appelle. A l'arrivée de Carter Leeroy et Stan s'étaient isolés de la communauté le temps de mettre en place les conditions matérielles d'un séjour prolongé de Johnny parmi eux. Pendant ce temps, une enquête de l'agence de la paix avait mis à jour les activités subversives de la haute agent qui les protégeait et une rafle géante avait eût lieu. Tous les musiciens avaient été attrapés, Christopher To compris. Le bruit couru comme quoi ils allaient être envoyés en cure de réhabilitation individuelle. Stan vint voir Leeroy pour lui annoncer qu'une certaine Betty, chanteuse de son ancienne formation lui avait proposé un travail dans un club qui se montait dans le strip. Le seul problème majeur étant que le club était monté par ce salaud d'Angelo Scarpulazzi lui même. Devant la nécessité de se trouver un nouveau protecteur Stan avait décidé d'accepter, il pensait pouvoir convaincre Betty d'e l'engager si ce dernier voulait bien. Leeroy ne voulais pas retomber entre les pattes de la Cosa Nostra mais accepta car il voyait là le seul moyen de procurer à Carter un endroit où vivre: Johnny étant dévoré par la drogue et complètement perdu dans ses histoires de be-bop et d'exploration musicales qu'il ne peut se produire devant un quelconque public normalement constitué.

En un an le Tik Tok club était devenu un établissement qui marchait du tonnerre et l'orchestre avait prit ses marques. Il faisait salle pleine et la formule évolua petit à petit. Près de deux ans plus tard, une soirée typique se déroule de la manière suivante.

En première partie de soirée, le Tik Tok Band conduit par le pianiste Christopher To fait swinguer les premiers visiteurs du soir composés majoritairement de touristes et d'agents curieux. Pendant cette première partie, lorsque l'envie lui en prend, Betty s'empare du micro et chante pour l'assemblée. Sur les coups de 23h00 / 23h30 les musiciens ont pour la majorité d'entre eux fini leur soirée. Certains s'en vont tandis que d'autre restent pour profiter du spectacle à suivre ou boire un verre en essayant de convaincre une des prostituées qui commence son service de lui faire une fleur ce soir.

En deuxième partie, le shadow quartet entre en scène pour un set de deux à trois heures. L'ensemble est composé de Stan, Christopher, Leeroy et Jerry. Ils proposent un jazz un peu plus actuel et moins dansant. La clientèle change: les touristes rentrent dans leurs box-hotels, les agents les plus sages s'en vont et les gars du milieu arrivent. Les affaires se traitent autour de tables isolées par de lourdes tentures tombant du plafond et tirées de sorte à créer un espace clôt. Il arrive souvent de voir Angelo Scarpulazi, accompagné de ses hommes de main, passer lors de la seconde partie de soirée.

Suite à de nombreuses discussions avec Betty, vous l'avez décidée à organiser secrètement des jam-sessions dans l'une des petites salles du club. Alors que le quartier est redevenu calme, des agents (pour ma plupart de haut agents très éduqués) et des égarés pénètrent dans le club pour jouer le jazz de demain, celui que l'on ne peut présenter à un public trop large et non encore préparé au changement. C'est là que se poursuit la construction du be-bop.

La jam session est un acte totalement gratuit de la part des musiciens et de Betty. Chacun amène les boissons qu'il veut consommer car le club est fermé. Bien sûr il s'agit là d'un type de fonctionnement avec lequel Angelo serait en total désaccord et punirait fort probablement de manière exemplaire. Mais on ne résiste pas à son tyran sans prendre de risques.

Leeroy participe activement aux jam-sessions. Lui et Johnny Carter sont des pionniers du jazz be-bop. Leur opinion diffère beaucoup en ce qui concerne ce que l'on doit en faire. Ce soir Carter a prévu de venir à la jam-session, ce qui promet une séance riche. Pendant tout ce temps, Leeroy a développé un contact régulier au sein de la MGM, ce dernier vient souvent pendant les jam-sessions nocturnes.


Logement Grâce à l'argent qu'il gagne Leeroy à décidé d'aider Johnny Carter, ce refusant de jouer pour qui que soit et personne ne voulant le faire jouer. Il se paie un appartement minable dans une zone franche où l'administration n'a pas prise. Elle est cependant tenue par un membre de la Cosa-Nostra, un certain Bénito Masseria.

TECHNIQUE

Né le 22/09/1908 à Paradise

Education Ecole de la rue

Occupation Saxophoniste de jazz

Signes particuliers

Bloc de résidence Zone franche

Fracture --

Pas Administré, Peu Corrompu, Pas Violent et Assez Exclu

Assez déterminé, Assez Endurant, Pas Schizoïde

Traits Mémoire d’éléphant (pg 103)

Compétences Analyser, Créer, Critiquer, Déceler, Escamoter, Frapper, Interpréter, Mémoriser, Négocier, Réaliser, Se Dépasser, Se Repérer, Survivre.

Manœuvres Improviser

Domaines Novlangue, Anci-italien, Poing, Jazz, Mafia, Immeuble, Bas-fonds, Paradise, Zone Franche, Swing, Bebop, Portefeuille, Saxophone, Club, Voiture, Train, Agence du divertissement, Agence de la réhabilitation Individuelle, Johnny Carter.

Pouvoirs --

Devoirs Jouer au Tik Tok club.

Equipement

Contacts Graham Tracy (Peu Disponible, contact au sein de la MGM), Johnny Carter (Disponible)