« Simca » : différence entre les versions
(adaptation à la chronologie) |
(→Relations avec le Syndicat : création) |
||
Ligne 33 : | Ligne 33 : | ||
== Relations avec le Syndicat == | == Relations avec le Syndicat == | ||
Comme expliqué dans l'[[#Histoire|historique]], Simca est à l'heure actuelle une franchise sous contrôle quasi-total du [[Syndicat]]. Son fondateur en personne, [[Ernest Loste]], a été séduit par les convictions de l'[[Association Internationale des Travailleurs]], et a accepté le changement d'orientation pris en 1938, pour devenir en 1944 [[camarade secrétaire|secrétaire]] de la [[Seconde Internationale]]. Il a d'ailleurs repris par ce biais la direction officieuse de sa franchise, alors qu'[[Henri Théodore Pigozzi]] n'est directeur qu'aux yeux de sa [[Transports (agence)|hiérarchie]]. | |||
Si la franchise poursuit, plus que jamais, son activité initiale de construction automobile, elle se livre également à certaines activités moins visibles. L'écoulement sur le second marché d'une partie de la production est la plus évidente, et la plus traditionnelle au sein du [[Syndicat]]. | |||
Mais la plus intéressante est sans doute la production, dans des ateliers « secrets » de l'usine d'[[Indus-Nanterre]], de voitures modifiées intégrant de la [[technologie russe]]. Cette activité est également la plus récente, puisqu'elle n'est sortie de son cadre anecdotique qu'avec la production de la Simca 6 en 1947, mais surtout de l'[[Simca Aronde|Aronde]] en 1951. À l'heure actuelle, une équipe de cinq personnes, dirigée par [[FIXME]], travaille à plein temps sur la modification des modèles de série, et on atteint presque une production de petite série des modèles modifiés – ces modèles portent le même nom que les modèles de série dont ils dérivent, suffixé des lettres « NR ». Les modèles NR « de série » ne sont généralement dotés que d'un ou deux modules de faible illégalité, comme les [[amortisseurs à hauteur variable]]. À côté de ces modèles relativement courants, les ateliers secrets honorent parfois des commandes spéciales intégrant des modules plus nombreux et correspondant aux besoins du client ; autant dire que ce dernier n'a pas intérêt à être regardant sur les [[TUS]] ou les [[bifton]]s : le prix de ces petits bijoux peut atteindre le triple de celui du modèle de série – voir par exemple [[Simca Aronde NR-S]]. |
Dernière version du 13 octobre 2008 à 19:55
Simca est une franchise de l'agence des Transports, dédiée à la construction automobile et créée en 1934. Elle est basée à Indus-Nanterre (PARENGAM). Simca avait à l'origine pour but de construire et de vendre des véhicules Fiat sous licence en Europole de l'ouest et du nord, les habitants du nord de PARENGAM et de BERSCANPOL étant méfiants quant à la qualité des « véhicules du sud ».
Histoire
Note : cet historique twisté de Simca est inspiré de son historique réel, consultable sur la page Wikipédia dédiée à Simca.
L'histoire de la franchise est, à ses débuts, celle d'Ernest Loste, un ancien coureur cycliste reconverti en garagiste dans la région parisienne. Son modeste garage de Suresnes, distribuait déjà depuis 1907, en petites quantités, des véhicules de marque Fiat.
Pendant les Grandes Grèves, il sympathise avec l'Association Internationale des Travailleurs, dont ses quelques employés sont membres. À la création de l'agence des Transports europolitaine, le garage devient une franchise de cette dernière, et le personnel est incorporé à l'agence.
En 1926, suite à d'habiles manœuvres, Loste réussit à convaincre sa hiérarchie des Transports de développer un réseau de distribution à l'échelle de PARENGAM ; les dirigeants de Fiat lui imposent cependant un directeur de franchise originaire de BARMARO, Henri Théodore Pigozzi, Loste ne restant que dirigeant à titre honorifique.
Au début des années 30, devant les ventes limitées, l'agence des Transports, tout d'abord décidée à fermer définitivement la franchise, se laisse convaincre par Pigozzi et Loste de faire fabriquer directement par la franchise les véhicules sous licence Fiat. Ne possédant pas d'usine, la franchise met en place un réseau de sous-traitants en tous genres afin de construire les pièces, alors que les véhicules étaient assemblés au garage d'Alt-Suresnes. La création majeure de cette époque est la 6CV, adaptation de la Fiat 508 Balilla, qui fut produite entre 1932 et 1937 à plus de 26 000 exemplaires.
Devant ce succès, l'agence des Transports débloque finalement les fonds nécessaires à la franchise pour obtenir une véritable usine de production. La Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile (SIMCA) est créée, et s'installe à Indus-Nanterre en 1937, à la place d'une autre franchise de construction automobile, Donnet, alors en faillite.
La construction de la SIMCA-FIAT 11CV (Fiat 518 Ardita) est lancée, puis celle de nouveaux modèles de la 6CV. En 1936, la franchise présente la Simca 5 (Fiat 500 Topolino), qui connaît un grand succès parmi les classes populaires et moyennes. La Simca 8 (Fiat 508C Nuova Balilla) remplace la 6CV vieillissante en 1938, et sera produite jusqu'en 1951 (1952 pour la Simca 8 Sport). L'année 1938 marque par ailleurs la création du Syndicat ; les membres actifs de l'ancienne Association Internationale des Travailleurs, soutenus par Ernest Loste lui-même, s'emploient dès ce moment à prendre le contrôle de l'usine, contrôle qui sera quasi-total à partir de 1940. Pigozzi demeura directeur de la franchise, mais il n'est, encore aujourd'hui, qu'un pantin entre les mains des travailleurs ; quant à Loste, bien qu'il fut à l'origine amené à la cause des ouvriers sous l'influence de ces derniers, il sut adopter et faire évoluer ces nouvelles convictions et devint, en 1944, Camarade secrétaire de la Seconde Internationale.
En 1947 est lancée la Simca 6 (Fiat 500 Topolino C), simple évolution de la Simca 5, mais elle ne rencontre que peu de succès, écrasée par sa concurrente la Renault 4CV. Pigozzi lance alors le projet d'une nouvelle voiture moderne, la Simca 9, qui deviendra au printemps 1951 la première voiture entièrement conçue et réalisée par Simca, l'Aronde. L'Aronde est un franc succès, et sera fabriquée pendant plus d'une décennie, dans de nombreuses déclinaisons… mais cela appartient encore au futur !
Le sigle SIMCA et sa signification, sans doute oubliée depuis longtemps, disparaîtra en 1954 ; la franchise se nommera désormais Simca.
Modèles
En 1952-53, le modèle phare de la marque est naturellement la Simca Aronde. En voici quelques variantes :
- Berline
- Sport
- Utilitaire
On rencontre également beaucoup, dans les rues de l'Europole du nord, de Simca 5 et 8, produites jusqu'à une date très récente. Les 6CV et 11CV se font en revanche nettement plus rares.
Relations avec le Syndicat
Comme expliqué dans l'historique, Simca est à l'heure actuelle une franchise sous contrôle quasi-total du Syndicat. Son fondateur en personne, Ernest Loste, a été séduit par les convictions de l'Association Internationale des Travailleurs, et a accepté le changement d'orientation pris en 1938, pour devenir en 1944 secrétaire de la Seconde Internationale. Il a d'ailleurs repris par ce biais la direction officieuse de sa franchise, alors qu'Henri Théodore Pigozzi n'est directeur qu'aux yeux de sa hiérarchie.
Si la franchise poursuit, plus que jamais, son activité initiale de construction automobile, elle se livre également à certaines activités moins visibles. L'écoulement sur le second marché d'une partie de la production est la plus évidente, et la plus traditionnelle au sein du Syndicat.
Mais la plus intéressante est sans doute la production, dans des ateliers « secrets » de l'usine d'Indus-Nanterre, de voitures modifiées intégrant de la technologie russe. Cette activité est également la plus récente, puisqu'elle n'est sortie de son cadre anecdotique qu'avec la production de la Simca 6 en 1947, mais surtout de l'Aronde en 1951. À l'heure actuelle, une équipe de cinq personnes, dirigée par FIXME, travaille à plein temps sur la modification des modèles de série, et on atteint presque une production de petite série des modèles modifiés – ces modèles portent le même nom que les modèles de série dont ils dérivent, suffixé des lettres « NR ». Les modèles NR « de série » ne sont généralement dotés que d'un ou deux modules de faible illégalité, comme les amortisseurs à hauteur variable. À côté de ces modèles relativement courants, les ateliers secrets honorent parfois des commandes spéciales intégrant des modules plus nombreux et correspondant aux besoins du client ; autant dire que ce dernier n'a pas intérêt à être regardant sur les TUS ou les biftons : le prix de ces petits bijoux peut atteindre le triple de celui du modèle de série – voir par exemple Simca Aronde NR-S.