Johnny Carter (Paradise)

Il s'agit de l'un des PnJ du scénario It don't mean a thing if you ain't got that swing

Johnny Carter est directement inspiré du personnage éponyme de la nouvelle de Julio Cortazar « l'homme à l'affût ». Il présente pour nous une manière pratique d'incarner le saxophoniste de jazz Charlie Parker.

Johnny Carter peut être vu comme sorte de surdoué du jazz, il est hanté par un constant d'innover. Il vit avec l'envie de jouer, de se perdre dans sa musique, ses nerfs constamment à vif. Il arrive souvent qu'on le croie perdu dans ses pensées ou son jeu alors qu'il est tout à fait conscient de ce qui peut se passer autour de lui (belle fille qui passe, public qui déserte le parterre). Paradoxalement, dès qu'il s'agit de jouer quelque chose de fini, de préparer de léché, il n'en est pas capable. Ses prestations sur scène bien que géniales sont souvent bâclées ce qui lui vaut de ne plus décrocher de contrat.

En plus de son obsession pour la musique il est dévoré par un immense appétit de drogue et de sexe. Sa présence et l'attirance quasi magnétique qu'il exerce lui permet d'assouvir le second. Le premier lui vaut souvent des ennuis ou de revendre son instrument pour payer sa dose. Physiquement il est encore un homme mince, longiligne, aux doigts longs et agiles. On devine que le drogue aura tôt fait de le rendre bouffi avant de l'achever.