Grandes Grèves

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Les événements désignés par les Grandes Grèves correspondent aux mouvements grévistes ayant progressivement paralysés les titanopoles européennes puis nord-américaines de 1910 à 1920.

Les Grandes Grèves prennent leur origine dans la disparition mystérieuse de plusieurs convois ferroviaires europolitains, en juillet 1910. Bien que le phénomène alla en décroissant, la 74e et dernière disparition survint seulement six ans plus tard. L'inquiétude engendrée par ces phénomènes déboucha sur une grève des cheminots, qui s'étendit rapidement aux secteurs du transport routier et maritime. La participation active de plusieurs autres secteurs d'activités (métallurgie, BTP…) témoigne de l'influence qu'eut l'Association Internationale des Travailleurs dans le mouvement.

Outre les importantes pertes économiques engendrées par cette paralysie, il est nécessaire de témoigner de l'état d'inquiétude et de violence qui toucha les titanopoles durant cette période : manifestations houleuses, charges policières, conflits entre partisans anti et pro-grèves, attentats…

C'est un journal clandestin, Verdad!, qui le premier dénonça l'existence de camps de concentration en Pologne, faisant un parallèle évident entre les personnes servant de cobayes dans ces camps et les passagers disparus des trains.

Un commission d'enquête prouva que les disparitions des trains étaient motivées par des expériences scientifiques effectuées par un organisme criminel surnommé l'Agence-sans-nom. Les Procès Intertinapolitains, qui se tinrent en 1938 à Alt-La Haye, permirent l'inculpation de 43 agents membres de cette organisation.

Les Grandes Grèves eurent une incidence certaines dans le modelage du paysage politique de la seconde moitié du XXe siècle. La nécessité de mettre en place un pouvoir directif fort a contribué à l'émergence des Agences centrales. De plus, les actes terroristes encouragés par l'Association Internationale des Travailleurs entrainèrent celle-ci à se restructurer, devant une organisation mafieuse prolétaire appelée le Syndicat. Quant au journal Verdad!, il continua de proclamer au rythme de ses parutions clandestines que l'Agence-sans-nom n'était pas dissoute, sans pour autant apporter de preuves concrètes.

Il est à noter que le mythe urbain des Hommes-en-noir est apparu à l'issue des Grandes Grèves, comme un reflet de la décennie violente que venait de traverser les titanopoles.

Chronologie

  • Juillet 1910 : Des trains disparaissent en Europole sans laisser de trace. Le personnel des chemins de fer se met en grève, soutenu par l'Association Internationale des Travailleurs : c'est le début des Grandes Grèves.
  • 1912 : Toute l'Europole est paralysée par les Grandes Grèves. L'Association Internationale des Travailleurs est considérée comme un mouvement terroriste ; son président, Léon Trotsky, est recherché par toutes les polices.
  • 1916 : Toutes les titanopoles sont parlaysées par les Grandes Gréves.
  • 14 avril 1916 : Le dernier train disparaît. C'est la 74e disparition inexpliquée depuis qu'a eu lieu la première en juillet 1910.
  • 1918 : Le journal Verdad! dénonce l'existence de camps de concentration en Pologne, liés aux disparitions des trains.
  • 1920 : La dénonciation des exactions de l'Agence-sans-nom, à l'origine des disparitions des trains, conduit à l'arrêt des Grandes Grèves.
  • 1923 : Un éditeur berlinois, Dietrich Bonhoffer, publie Brouillard, Souvenir d'un Survivant de Dworzec.
  • 18 juin 1938 : Fin des Procès Intertitanopolitains et démantèlement de l'Agence-sans-nom.